Au cours de cette balade, vous traverserez de petits hameaux, découvrirez de jolies chapelles et pourquoi pas goûterez à l’andouille de Guémené ?
Fiche technique
Difficulté : Difficile
Distance : 32km
Dénivelé : 498m
Durée (en heures) : 2h 31m
Commune de départ : Persquen
Type de circuit : En boucle
Type de pratique : Cyclotouriste
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Étapes
1. Eglise Saint-Adrien
L’édifice actuel a été construit entre 1500 et 1523 à l’emplacement d’une église plus ancienne, de style romane. Une sacristie a été ajoutée en 1769 et plusieurs remaniements ont eu lieu au XIXe s.Les statues de saint Adrien et Notre-Dame de Pénéty s’élèvent au-dessus des contreforts qui encadrent la tour. On conserve dans l’église une cloche datée de 1523 et une cuve baptismale, en granit, de forme octogonale.
2. Chapelle Notre-Dame de Pénéty
La chapelle est érigée en bordure du village de Pénéty. Elle doit sa fondation à une apparition de la Vierge. Elle fut un lieu de pèlerinage très fréquenté. A l’intérieur, les voûtes en plâtre à nervures servent de support à divers ex-voto peints dans des médaillons circulaires. Tous sont signés et datés vers le second quart du XIXe siècle et symbolisent un remerciement d’une grâce de Notre Dame. Des statues abritées dans une niche dans le chœur figurent la scène du miracle de l’apparition de la Vierge. Derrière la chapelle s’élève une fontaine de dévotion. Son eau sainte a pour réputation de guérir de la teigne. Elle se compose d’un pignon triangulaire que surmonte une petite croix. Un petit muret enserre la source.

3. Chapelle Saint-Vincent
Dédiée au saint emblématique de la région vannetaise, la chapelle fut fondée par la famille de Pérenno, seigneurs de Penvern. On pouvait voir leurs armoiries sur la façade ouest. L’édifice fut rebâti entre 1679 et 1686. L’enclos contenant le petit cimetière attenant à la chapelle existe toujours, de même que la fontaine. Située à environ 300 mètres vers le nord-ouest, sa forme rectangulaire est délimitée par un muret. Son pignon est creusé d’une niche actuellement vide.
4. Chapelle Saint-Yves
Selon une tradition, la chapelle devrait sa construction à un miracle de Saint Yves. Alors qu’il rentrait de Bubry, il aurait, d’un signe de croix, éteint un incendie qui dévastait une maison religieuse dans le village. En arrivant, on est immédiatement séduit par le pignon flamboyant de cette chapelle. Deux contreforts encadrent la façade. Un escalier, longeant un des rampants, mène à l’imposant clocher cornouaillais qui semble inspiré de ceux de l’église Notre-Dame de Kernascléden ou de la chapelle Saint-Fiacre du Faouët. On remarque également la porte en arc brisé du pignon ouest du XVIe siècle. A l’intérieur, des sablières sculptées décorent les deux chapelles. Des motifs géométriques se mêlent aux personnages fabuleux et aux animaux fantastiques.
5. Eglise Saint-Pierre et Saint-Paul
Cette église aurait été édifiée au XVe siècle, mais a subi de nombreux remaniements aux XVIe, XVIIe et XIXe siècles. Demander les clés à la mairie.

6. Guémené-sur-Scorff, Petite Cité de Caractère®
Connue pour sa tradition de l’andouille avec sa célèbre fête annuelle le 4e dimanche d’août, la commune a été érigée en principauté en 1570, elle en conserve un prestigieux patrimoine : « les Bains de la Reine » étuves de 1380 où vous trouverez l’office de Tourisme, les murailles du château, la tour des gardes, des maisons à pans de bois, la porterie du château des Rohan…. Le centre-ville a préservé sa structure médiévale. De renommée nationale, c’est à Guémené-sur-Scorff que l’on produit de façon artisanale la véritable « andouille de Guémené », reconnaissable par son aspect concentrique à la coupe.

7. Chapelle Notre-Dame de Grâce
Malgré de nombreux remaniements, certains éléments font remonter la chapelle au XVe siècle. Sa toiture est supportée par une charpente à sablières sculptées. L’artisan qui en est à l’origine a vécu au début du XVIe siècle. Il a non seulement fait preuve d’un véritable savoir-faire technique et d’une grande originalité quant au choix des thèmes, mais il a aussi été le créateur d’un modèle original : les centaures affrontés. Cet hybride mi-homme mi-cheval est la marque de fabrique de l’artisan. On retrouve à Kerlénat toutes les grandes figures du bestiaire fantastique médiéval : dragons, sirènes et licornes. Une galerie foisonnante de créatures fabuleuses s’offre au regard lorsque l’on pénètre dans le sanctuaire.